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Par milfontaines le 21 Janvier 2023 à 19:26
Si peu mais c'était joli ! Vous distinguez les deux frênes où se nichent plusieurs pies
Ce que je vois de ma fenêtre de cuisine. Je suis en pignon, au 2ème étage.
Le bouleau dans le soleil est toujours magnifique et abrite des chardonnerets, un rouge-gorge, des mésanges bleues,
et des merles.
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Par milfontaines le 9 Juin 2021 à 03:01
L' ail des ours est utilisé pour faire baisser la pression artérielle, pour stimuler la circulation sanguine. Il est recommandé en cas d'athérosclérose, d'arthrite, de rhumatismes. Il est efficace pour les problèmes intestinaux comme les maux d'estomac et les ballonnements.
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Par milfontaines le 7 Juillet 2020 à 18:47
J'étais assise sous les marronniers pour prendre cette photo
Un peu plus près pour apercevoir les pommes
Dans l'allée du retour,
Juste avant de traverser la route (en bois) pour retrouver mon appartement
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Par milfontaines le 27 Septembre 2019 à 11:32
Voilà ce que je voyais depuis ma fenêtre de cuisine hier !
Derrière l'ancienne perception, le nuage est important
un peu plus près, ce matin ... la perception et au loin le pont Flaubert de Rouen
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Par milfontaines le 3 Juin 2019 à 10:40
Une amie de vacances est venue passer le Week-End avec moi. Nous sommes allées voir une autre copine que nous avions rencontrée, lors d'un séjour dans le Cantal, elle habite tout près de moi, impossible de se mettre dehors tellement il faisait chaud ! Même son chien et le lapin avaient chaud
Le lendemain matin, après un petit déjeuner digne d'une journée de vacances : tranquille, en écoutant les oiseaux, nous sommes parties sur le marché. Contraire à d'autres personnes, je l'aime ! Les vendeurs vantent la marchandise, font goûter le melon, les cerises, les fraises etc ...
J'ai acheté un peu de cerises, deux melons, des chaussures à emmener dans la valise (très souples et jaunes), une montre qui coûte le prix d'une pile 5 €. Si je la perds, pas grave ! Nous partons le 1er juillet pour l'Ardèche !!!
puis l'après-midi, nous sommes allées nous relaxer dans le jardin du cloître.
La première rose 2019 du jardin
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Par milfontaines le 11 Novembre 2018 à 05:15
L’armistice de 1918, signé le 11 novembre 1918 à 5 h 15, marque la fin des combats de la Première Guerre mondiale, la victoire des Alliés et la défaite totale de l'Allemagne, mais il ne s'agit pas d'une capitulation au sens propre.
C'est un lieu de mémoire immense et marquant. Les carrés militaires du cimetière Saint-Sever sont la dernière demeure de milliers d'hommes morts sur le front ou dans les hôpitaux militaires installés à Rouen pendant la guerre de 14/18.
Ici reposent 11 436 soldats de l'empire britannique
Bien que situé en grande partie sur le territoire de Petit-Quevilly, le cimetière Saint-Sever appartient à la ville de Rouen depuis 1909. A cette date, la ville procède au transfert du cimetière Saint-Sever situé au sud du jardin des Plantes et réservé aux habitants rouennais de la rive gauche de la Seine.
Durant la Première guerre mondiale, le cimetière Saint-Sever est retenu par l’armée britannique pour y enterrer ses soldats décédés dans les hôpitaux militaires installés à Grand-Quevilly, Saint-Etienne-du-Rouvray et Sotteville-lès-Rouen. 11.436 tombes de soldats originaires du Royaume Uni, d’Australie, des Indes Orientales, de Nouvelle Zélande, d’Inde, d’Afrique du Sud, d’Egypte, du Canada… ainsi que celles de travailleurs chinois sont soigneusement alignées dans un cimetière-jardin aménagé par l’architecte paysagiste Réginald Blomfield.
Devenu territoire britannique en 1921, le cimetière militaire Saint-Sever entretenu par les jardiniers du Commonwealth War Graves Commission est le plus grand cimetière britannique de France.
Aux stèles blanches datant de la Première guerre mondiale vont venir s’ajouter celles des soldats britanniques morts dans la région rouennaise durant la Seconde guerre mondiale ainsi que celles des soldats canadiens blessés durant la tentative de débarquement allié à Dieppe le 19 aout 1942 et décédés à l’Hôtel Dieu de Rouen. Outre les tombes de militaires du Commonwealth, le cimetière Saint-Sever abrite plusieurs centaines de tombes de soldats français morts durant la Première guerre mondiale ainsi que le monument aux morts de la ville de Rouen qui regroupe les noms de 6000 soldats rouennais décédés durant la guerre 14/18.
Notre grand-père Pierre (à Anika de Normandie et à moi ... Milfontaines) né le 10 juillet 1881 (marié en 1906) ne part pas mais son jeune frère Emile, oui ...
Emile est né le 7 mars 1888 à Cesson (35). Il laisse la moisson, monte dans le train le dimanche 2 août 1914. Il sera dans la bataille des Ardennes. Il est mort le 22 août 1914 à Ethe en Belgique. Il est resté en terre belge, pulvérisé comme 27000 autres ! Un vrai massacre !
"Partout en Bretagne, en cette fin d'après-midi du Samedi 1er août 1914, du clocher des cathédrales jusqu'aux plus petites églises de village le tocsin sonne et brise une paix vieille de 44 ans.
Dans les champs, les paysans en pleine moisson posent leurs faucilles, grimpent sur les talus, tendent l'oreille : le feu, peut-être ? Non ! La mobilisation.
Et tous courent au bourg. Sur les routes passent en trombe les voitures des gendarmes qui distribuent aux mairies les affiches de l'Ordre de Mobilisation" annonçant celle-ci pour le 2 août à 0 h00 et qui , aussitôt placardées, provoquent des attroupements. Chacun lit ou se fait lire, comprend ou cherche à comprendre.
Sur le perron de la maison communale, l'instituteur ou le maire expliquent : "Oui c'est la mobilisation générale. Regardez le fascicule bleu de votre livret militaire. Il indique le lieu de votre caserne".
Les militaires en permission spéciale en ce week-end pour des mariages ou autres fêtes de famille se voient remettre par les maires des télégrammes mentionnant "Ordre de rejoindre votre corps immédiatement et sans délai" plongeant les leurs dans une certaine détresse".
J'ai emprunté quelques phrases à Christian Signol ... Son livre (un matin sur la terre) m'a fait comprendre quelle incompréhension avait dû ressentir un paysan breton tel qu'Emile quand il est parti vers les Ardennes. Avait-il déjà quitté sa Bretagne ? sa famille ? sa promise peut-être ?
Je ne peux répondre. A la maison, on ne parlait pas de la guerre.
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