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Par milfontaines le 4 Avril 2016 à 11:54
Le carillon de la cathédrale de Rouen est l’un des plus importants de France, rappelle Jean-Paul Ollivier, directeur de la Drac de Normandie.
Sa vétusté faisait qu’il ne pouvait plus enchanter l’espace urbain, depuis les années 1990. Dès lors, reconstruire le carillon comportait plusieurs enjeux : rendre sa voix à la cathédrale, comme instrument de culte, et comme instrument de musique, qui profite à toute la ville.
Son transfert, de la tour de Beurre à la tour Saint-Romain, rendra le carillon accessible à la visite. C’est un fait exceptionnel, quasi unique en Europe. Par ailleurs, en partenariat avec l’association du carillon, et financé par le biais d’un mécénat avec le Crédit agricole Normandie Seine, un clavier d’étude sera disposé.
C’est la condition pour développer un enseignement de carillonneur.
Le texte et surtout la photo ne sont pas de moi.
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Par milfontaines le 16 Février 2016 à 08:40
Voici l'escalier des Libraires
Par « Librairie », il faut entendre « Bibliothèque ».
En 1477, les chanoines souhaitent modifier leur bibliothèque réalisée par Jenson Salvart qui se trouve au premier étage d’un édifice jouxtant le transept nord de la cathédrale et en permettre l’accès à certaines personnes lettrées depuis l’intérieur de la cathédrale.
C’est à Guillaume Pontifs, maître d’œuvre de la cathédrale depuis 1462, que l’on doit les deux premières volées droites de cet escalier en pierre achevé en 1479. L’œuvre sera poursuivie en 1788 lorsque la Bibliothèque s’agrandira sur un deuxième étage.
Sans doute à cause du Portail des Libraires qui se trouve dans une cour juste derrière et qui doit son nom à des petites échoppes, on parle souvent de l’escalier « des libraires ».
Située au coeur de la ville, la cathédrale Notre-Dame de Rouen est un monument où l'on peut lire toute l'évolution de l'art gothique.
La construction de l'édifice a été entreprise au milieu du XIIe siècle, à l'emplacement de la cathédrale romane dont on a conservé la crypte. Une centaine d'années plus tard, elle était achevée mais elle fut remaniée et terminée au cours des siècles suivants. La façade représente ainsi un précieux témoignage de l'évolution de l'art gothique du milieu du XIIe siècle jusqu'au début du XVIe siècle. La jolie tour lanterne a reçu au XIXe siècle une flèche en fonte qui s'élève à 151 mètres !
La Cathédrale abrite dans le déambulatoire quelques sépultures des anciens ducs de Normandie, telles celle de Rollon, le fondateur du duché et celle de Richard Coeur de Lion, qui aimait tant la ville et fit déposer son coeur dans la crypte après sa mort. Toute l'histoire du vitrail du XIIIe siècle à nos jours peut se lire à l'intérieur de l'église.
Durant les années 1890, le célèbre peintre Claude Monet peint une série de 30 tableaux représentant la cathédrale aux différentes heures du jour et des saisons.
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Par milfontaines le 14 Février 2016 à 01:24
Il est ravagé par deux fois en 1944 : lors du bombardement du 19 avril qui voit la destruction quasi totale des intérieurs de l'aile gothique et celui du 26 août, précédant la libération de la ville, qui voit l'anéantissement presque radical de la partie centrale gothico-renaissance.
Seuls les murs de pierre restent debout, pinacles et charpentes, magnifiques vaisseaux en bois de chêne, sont détruits. Les intérieurs sont ravagés, dont la magnifique salle des assises avec son plafond à caissons, restitué depuis. Les charpentes sont remplacées par des carènes de béton. Les parties néogothiques échappent à la destruction. Cependant, des impacts des bombes causés par les bombardements de la ville pendant la semaine rouge (30 mai au 5 juin 1944) et le 26 août 1944, ont été maintenus en l'état volontairement pour rendre hommage et perpétuer le souvenir des milliers de victimes en ces jours décisifs et rappellent quel a été le prix payé par la ville de Rouen pour la Libération de la France.
Le palais de justice est une des seules réalisations de l'architecture gothique civile de la fin du Moyen Âge en France.
Seule l'aile en retour à gauche de la façade, dans la cour d'honneur, est réellement gothique, construite entre la fin du xve siècle et le début du xvie siècle. On y note des pinacles, gargouilles et une balustrade flamboyante à la base du toit.
L'escalier attenant a été reconstruit par l'architecte Paul Selmersheim en style néo-gothique champenois au début du xxe siècle et cela, après l'« affaire de l'escalier » qui vit le démontage de celui réalisé en style néo-gothique également par l'architecte Lucien Lefort, apôtre de l'historicisme à Rouen.
Le corps central de l'édifice est un mélange de styles gothique et renaissance, dont la construction embrasse presque tout le xvie siècle. Le décor est plus riche que sur l'aile gothique proprement dite et la balustrade est radicalement différente.
Pierre Corneille est né à Rouen le 6 juin 1606. Il est fils de magistrats. Il fait de brillantes études au Collège des Jésuites de Rouen, puis, diplômé de droit, devient avocat stagiaire en 1624 au parlement de Rouen.
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Par milfontaines le 13 Février 2016 à 12:00
"24 heures photo"
chez Patricia
http://www.chemindetables.over-blog.com
Dans la nuit du dimanche 7 au lundi 8 février 2016, une imposante croix en pierre de l'église Saint Maclou de Rouen s'est effondrée sous les effets du vent... Elle s'est retrouvée en morceaux dans la rue de Martainville. Sans faire de blessés. Ce vendredi, les experts étaient sur place.
Les experts des monuments historiques sont venus voir si tout danger était écarté, après un rafistolage provisoire d'une entreprise spécialisée.
Imaginez... dans la nuit de dimanche à lundi, à 3 heures du matin, la croix nord de l'église Saint-Maclou, lourde de plus de 100 kilos, a chuté de 40 mètres pour venir s'écraser dans la rue de Martainville sans faire de victime.
Les experts ont finalement décidé aujourd'hui de rouvrir la rue aux piétons. Ils reviendront très prochainement sur le chantier pour envisager, cette fois, les techniques à mettre en oeuvre afin de restaurer définitivement les pièces fragilisées. Quant à la croix, elle est irrécupérable. Les tailleurs de pierre devront en sculpter une nouvelle.
Photo prise par moi, je suis dans la rue St Romain. L'incident s'est produit cette semaine mais la photo a été prise une autre année ! Quant au soleil, je me demande s'il existe encore !!!
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Par milfontaines le 17 Janvier 2016 à 14:14
Le Gros-Horloge est l'un des monuments emblématiques de la ville de Rouen. La construction, accolée à un beffroi, est constituée d'une arche Renaissance enjambant la rue du Gros-Horloge surmontée d'une horloge astronomique du XIVe siècle.
Au sud du Gros-Horloge se trouve un beffroi datant des XIVe et XVe siècles, ce qui explique les baies au remplage gothique rayonnant de l'avant-dernier niveau et gothique flamboyant du dernier.
Il abrite dès l'origine le mécanisme du Gros-Horloge ainsi que les cloches sur lesquelles il sonne. Le mécanisme d'horlogerie est l'un des plus anciens de France : le mouvement en a été fabriqué en 1389. L'horloge elle-même a été installée durant la même année.
Les deux façades de l'horloge actuelle sont issues d'une reconstruction postérieure d'époque Renaissance et représentent un soleil doré de 24 rayons sur un fond bleu étoilé ;
Le cadran mesure 2,50 mètres de diamètre. Une aiguille unique, au bout de laquelle est représenté un agneau, pointe l'heure.
Les phases de la lune sont indiquées dans l'oculus de la partie supérieure du cadran par une sphère de 30 cm de diamètre. Cette dernière effectue une rotation complète en 29 jours. Il apparaît aussi un « semainier » à l'intérieur d'une ouverture pratiquée à la base du cadran.
Celui-ci est décoré de sujets allégoriques : la Lune en Diane pour le lundi, Mars pour le mardi, Mercure pour le mercredi, Jupiter pour le jeudi, Vénus pour le vendredi, Saturne pour le samedi et Apollon pour le dimanche. Actuellement, le fonctionnement de l'ensemble du mécanisme est assuré par l'électricité et cela depuis les années 1920, alors que le mouvement mécanique est en parfait état de marche.
Le premier étage est en pierre : Au centre de l'arcade surbaissée, on peut voir les armes de la ville représentant l'agneau pascal.
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Par milfontaines le 24 Mars 2015 à 22:30
Près de l’église Sainte Jeanne d'Arc, la grande croix marque l’emplacement du bûcher
Place du vieux marché et église Jeanne d'Arc à Rouen sous un beau ciel normand
Place du vieux marché à Rouen quand j'étais petite
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Par milfontaines le 18 Décembre 2014 à 08:00
Il faisait 12° !!! Il a plu toute la journée ! Pas envie d'un vin chaud, de marrons grillés, de guimauve comme d'habitude. Nous sommes allées dans les grands magasins et nous sommes vite ressorties tellement le chauffage était intenable !
Un nounours à Saint Sever
Le Gros Horloge
Notre Dame de Rouen
J'ai vu le Père Noël !
Petits santons
Vous la reconnaissez devant un beau sapin au Printemps ?
Bon jeudi à tous et toutes !
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Par milfontaines le 18 Février 2014 à 09:32
De la rue pavée du Gros Horloge, on aperçoit le Gros Horloge et la flèche de la cathédrale au fond
La voici derrière des immeubles et près de la Tour de Beurre
La flèche centrale de la cathédrale de Rouen pèse 8 000 Tonnes et mesure 151.20 mètres c'est dire que nous la voyons de loin.
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Par milfontaines le 13 Janvier 2014 à 10:00
La Vierge du vœu de Rouen est une statue de marbre de taille normale (environ 1 m 60) placée aujourd’hui dans la chapelle Sainte Marguerite, l’une des nombreuses chapelles latérales de la nef de la cathédrale de Rouen en Normandie. Elle repose sur un cube de pierre placé sur un autel à la place du tabernacle, sur lequel est gravée la formule : « Nostra clemens, accipe vota » (Notre clémence, reçois nos vœux). Cette inscription confirme le nom traditionnel donné à cette statue : « la Vierge du vœu ».
Sculptée par Félix Lecomte, elle a été offerte à la cathédrale de Rouen vers 1775 par le cardinal-archevêque Mgr. de la Rochefoucauld. Elle se caractérise par un trait original : l’enfant Jésus suce son index. Mais il faut insister sur le fait que cette statue n’est pas isolée : le devant de l’autel porte un bas relief du même sculpteur présentant Jésus mort pleuré par Marie et les saintes femmes.
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