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    Maman était tisserande

     Maman était tisserande

    C'est en visitant ce musée, en découvrant les métiers à tisser à Cholet, en écoutant le tisserand qui fait encore le fameux mouchoir rouge de Cholet que je me suis souvenue des récits de Maman qui était fière de son métier tout comme ce monsieur.

    si vous le souhaitez, vous pouvez les lire en dessous des photos

    Maman était tisserande

    Maman était tisserande

     

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    Maman est née à Monville, village industriel de la Seine Inférieure traversé par deux rivières, le Cailly et la Clèrette, elles sont utilisées depuis le Moyen-Age pour alimenter des moulins à blé d'abord puis des moulins à huile et à papier. A partir de 1820, des filatures de coton hydrauliques sont édifiées à l'emplacement des anciens moulins. 

    En 1847, les statistiques industrielles font état de 6 filatures de coton et d'un établissement mixte (à la fois filature et tissage de coton) qui occupent 820 hommes, femmes et enfants.  En 1925, Maman âgée de 12 ans (le certificat d'études en poche - 1ère du canton) y travaille. Elle commence à 5 heures du matin.

    En 1929, grand déchirement et bouleversement pour Maman, elle quitte son village pour la ville. Son père va travailler dans une grande usine de produits chimiques près de Rouen. Elle a 16 ans ... Elle aura toute sa vie la nostalgie de son village, de la rivière Clèrette qui passe près de sa maison, où son frère pêche la truite. 

    Maman sera embaûchée dans une usine qui comprend une filature de 40 000 broches, un tissage de 810 métiers dont une partie automatique tissant des étoffes de 80 cm à 2 m et une teinturerie produisant 2 000 kg de filés teints par jour. Elle produit alors près de 10 000 000 m de tissu par an.

    Un dispensaire, une cité ouvrière (en 1927) et une coopérative d'achats sont créés par la société Victor Bertel qui elle-même existe depuis 1804 à Sotteville-les-Rouen (Haute-Normandie près de Rouen).

    Désormais Maman doit se lever à 4 heures du matin. Un camion de ramassage emmène les ouvrières jusqu'au nouvel établissement qui s'étend sur 49 000 m² dont 29 400 m² couvert. Il est spécialisé dans la fabrication de cretonnes, longottes, flanelles couleurs, zéphyrs, croisés, veloutines imprimés.

    L'usine est entièrement détruite durant les bombardements de 1943 - 1944. Dans la nuit du 18/19 avril 1944 les bombardements feront 722 morts. La ligne de chemin de fer (Paris-Rouen est détruite ainsi qu'un tiers de la ville) Maman arrêtera de travailler à ce moment là.  L'usine ferme définitivement à la fin de l'année 1982. 


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    Jeu de boules de fort à Valanjou

    il faut contourner l'église St Pierre

     

    Jeu de boules de fort à Valanjou

    Une jolie allée nous y mène avec tilleuls

    Jeu de boules de fort à Valanjou

    Le château de Valanjou côté piste de boules de fort

    Jeu de boules de fort à Valanjou

    Cette carte postale a été achetée à l'Office de Tourisme à Chemillé.

    L'hôtesse m'avait indiqué, très aimablement, le lieu où se jouait la boule de fort mais hélas je n'ai pas eu le temps d'aller les voir. Cette carte a été scannée par mes soins. 

    Jeu de boules de fort à Valanjou

    Ce jeu se joue essentiellement en Maine-et-Loire sur terrain couvert. La piste est faite de béton peint. Sa longueur varie de 18 à 24 mètres.

    Ce sport, classé jeu patrimonial ligérien par le Ministère de la Culture, se joue dans des sociétés sur un jeu incurvé avec des boules de 13 centimètres de diamètre aplatie de chaque côté. Sa forme particulière a pour nom méplate, c'est-à-dire qu'elle possède un côté faible légèrement évidé et un côté fort (d'où son nom) chargé d'une masse de plomb. La boule est donc constamment en déséquilibre et tombe toujours sur son fort. Son poids peut varier de 1.2 à 1.5 kg.

    La partie se joue en 10 points entre équipes de 2 ou 3 joueurs disposant de 2 boules chacun.

    La tour Nord du château de Gonnord (du Xème siècle) est aménagée de salles de réunions et de spectacles ainsi que du fameux jeu de boules de fort animé par le "Cercle Saint Pierre".


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  • Oui, c'est moi bien dodu ! mais non je ne suis pas un cygne ni une oie !

    Une histoire de canard ... je les aime, il devait le savoir ! De bon matin, j'avais décidé de faire des photos "reflets sur l'étang" et il est venu me faire la conversation, il a fait sa star, il était trop drôle. Blanc avec de grosses pattes oranges, il avait une tâche noire sur la tête. Il venait en nageant ou en volant. Je l'ai surnommé "platplat" c'est ainsi qu'Ambre nommait les canards quand elle avait 3 ans.

     


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  • La tanaisie commune

    La tanaisie a pu être utilisée autrefois comme vermifuge, elle contient une huile essentielle dont un constituant, la thuyone, est très toxique à dose élevée. Ses feuilles préparées en infusion étaient réputées avoir des propriétés toniques, antispasmodiques et fébrifuges.

    Elle a également des propriétés insectifuges, efficaces contre les fourmis, les mites, les puces, les punaises. On l'emploie en préparant des sachets de feuilles et d'inflorescences séchées.

    Cette plante est citée dans le capitulaire De Villis datant du début du IXe siècle, parmi les plantes potagères et aromatiques recommandées. 

    Séchée, cette plante est utilisée par certains apiculteurs comme combustible pour l'enfumoir. Elle aurait l'avantage d'avoir un effet calmant sur les abeilles et l'odeur de la fumée produite serait sans incidence sur le goût du miel (contrairement à l'usage du carton par exemple).

    C'est aussi une plante ornementale, notamment la variété crispum à feuilles frisées et très découpées.

    Répulsif contre les tiques. On peut se frotter les poignets, la nuque, les chevilles avec une feuille, les tiques et moustiques détestent cette odeur.


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  • Le clocher de l'église St Michel de Fontevraud-l'abbaye

     

    Le clocher

    Le clocher insolite avec "ses deux yeux et son nez retroussé"

    Le Porche

    La Chapelle Saint Michel de Fontevraud l'Abbaye, située sur la place qui porte son nom, a été construite au XIIème siècle à l'initiative de l'Abbesse de l'Abbaye de Fontevraud.

    A notre arrivée, nous avons été surpris par l'entrée de l'église, devancée par une sorte de préau, rajouté au XVIIIème siècle, à la charpente de bois, bordé de colonnes et abrité des intempéries.


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    Le jardin du soleil à Villandry

    Le jardin du soleil à Villandry

    Le jardin du soleil à Villandry

    Le dernier-né des jardins, le jardin du soleil, est un lieu dépaysant, constitué de trois espaces de verdure. La chambre des nuages est plantée d'arbustes et de vivaces bleutés et blancs. La chambre du soleil, dans les tons orange et jaune, rayonne, toute centrée autour d'un majestueux bassin en forme d'étoile. Enfin, la chambre des enfants accueille leurs rires et leurs jeux, à l'ombre des pommiers.

    Hélas, beaucoup de monde qui circule et énormément de fleurs fanées mais la dizaine de jardiniers ne peuvent pas être partout.


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    Je mange 750 kilos de poissons par an

    La promenade du dimanche : apercevoir les phoques ! Il y a des admirateurs

    Je mange 750 kilos de poissons par an

    Les deux premières photos ont été prises par moi en juillet 2010

    Je mange 750 kilos de poissons par an

    La guerre est déclarée entre les 370 phoques veaux-marins, et les 105 phoques gris de la baie de Somme et les pêcheurs. Pourquoi ? parce que les phoques mangent du poisson !!! 750 kilos par an est la consommation d'un phoque. Comme ils mangent bien, sont tranquilles sur les bancs de sable ... ils font des bébés !!! 58 naissances cette année ... 

    J'ai eu l'immense bonheur de les voir sur les bancs de sable entrain de nourrir leurs petits grâce à une association qui mettait à notre disposition des longues vues. J'aimerai les revoir ...

     

     


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  • La nature et la pierre à Villandry


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    Une anecdote amusante à propos de ce château ... Nous revenions de Villandry, nous avions bien marché dans les jardins, c'était tellement beau ! Mais il faisait chaud !!!

    Notre chauffeur a ressenti une fatigue en arrivant sur Chouzé sur Loire, elle s'est garée sur un parking sans intérêt. Elle venait de voir sur la gauche, une indication de "point de vue" et y est allée.

    Quand je suis descendue, j'ai vu ce paysage que j'ai pris en photo. Quel était ce château ? Il y avait d'autres admirateurs du fleuve royal dont des Hauts Normands comme nous. L'un de nous a demandé de quel endroit ??? Bolbec a répondu la dame ... La maman de Catherine a répondu : "comme moi" ! Ils se connaissaient !!! La dame avait été en classe avec la fille aînée de Mado.

    Ils nous ont appris qu'il s'agissait du château de Montsoreau. Il est de type féodal et Renaissance, il est situé le long de la Loire sur la commune de Montsoreau dans le département du Maine-et-Loire le long de la route de Fontevraud-l'Abbaye à Candes-Saint-Martin.

    Le château de Montsoreau se situe à un emplacement stratégique, à la confluence de la Vienne et de la Loire, et à l'intersection de 3 régions l'Anjou, le Poitou et la Touraine. Il est le seul château construit les pieds dans le fleuve.

     


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    Hommage

     

     

    Je ne pensais pas qu'une photo susciterait une telle curiosité de ma part ... et un tel article. En demandant un gîte de France, plain-pied avec trois chambres et une douche, je ne pensais pas arriver dans un petit village si intéressant.

    Après l'anéantissement de l'Armée catholique et royale lors de la virée de Galerne, le général Turreau met au point un plan visant à quadriller la Vendée militaire par 12 colonnes incendiaires avec pour ordres d'exterminer tous les « brigands » ayant participé à la révolte, femmes et enfants inclus, de faire évacuer les populations neutres ou patriotes, de saisir les récoltes et les bestiaux et d'incendier les villages et les forêts, de faire enfin de la Vendée un « cimetière national » avant de la faire repeupler par des réfugiés républicains.

    De janvier à mai 1794, les colonnes quadrillent les territoires insurgés dans le Maine-et-Loire, la Loire-inférieure, la Vendée et les Deux-Sèvres. Certaines se livrent aux pires exactions, telles qu'incendies, viols, tortures, pillages et massacres des populations, souvent sans distinction d'âge, de sexe ou d'opinion politique. Ces atrocités coûtent la vie à des dizaines de milliers de personnes et valent aux colonnes incendiaires d'être surnommées « colonnes infernales ».

    Valanjou n'existait pas au moment des colonnes infernales. Les communes de Joué et de Etiau venaient de fusionner. Le 1er janvier 1974, cette nouvelle commune, Joué-Etiau fusionnera avec Gonnord et se nommera Valanjou.

    Le gîte était au bout de Valanjou, sur la paroisse de Gonnord et sur la route de la Salle-de-Vihiers (commune à 7 kms) j'ai photographié le 3 août 2013 ce monument. Le 23 janvier 1794, la colonne de Crouzat massacre 200 femmes, vieillards et enfants. On raconte que 2 femmes et 30 enfants auraient été enterrés vivants. 

                         

     


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    Le plus grand jardin japonais d'Europe

    L'entrée du parc et le clocher de l'église de Maulévrier (à 10 mn de Cholet)

    www.parc-oriental.com

    Le plus grand jardin japonais d'Europe

    Le plus grand jardin japonais d'Europe

    Le plus grand jardin japonais d'Europe

    Le plus grand jardin japonais d'Europe

    Le plus grand jardin japonais d'Europe

    Le plus grand jardin japonais d'Europe

    Le plus grand jardin japonais d'Europe

    Le plus grand jardin japonais d'Europe

    Créé entre 1899 et 1910 par Alexandre Marcel, célèbre architecte orientaliste, le jardin est restauré au début des années 80 par la commune de Maulévrier et l'association du Parc Oriental.

    En 1987, il est reconnu par  3 experts japonais comme inspiré des parcs de promenade de la période Edo. Le jardin vous surprendra par la richesse de sa végétation, le cadre architectural asiatique, la taille à la japonaise et la sérénité qui s'en dégage.

    Il représente des paysages  japonais (côtes rocheuses baignées par la mer, îles et montagnes, torrents de galets, cascades) et symbolise l'horloge des saisons et de la vie.


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    L’Hyrôme prend naissance sur le territoire de la commune de Saint-Georges-des-Gardes dans les Mauges. Il se dirige d’emblée vers le nord-est, direction qu’il ne quitte plus jusqu’à la fin de son parcours de 27,3 kilomètres. Il se jette dans le LAYON (rive gauche) à Saint-Lambert-du-Lattay, à une dizaine de kilomètres en amont du confluent de ce dernier avec la Loire.

     

    à deux pas de notre gîte de France (3 épis, plain-pied, 3 chambres, 1 salle de bain,

    1 douche, cuisine équipée, lave linge, sèche linge, congélateur, location de draps)

    Le château de Gonnord à Valanjou

    Le château sur l'hyrôme

    une tour : lieu de prédilection de pigeons, corneilles ...

     

    Le château un matin d'orage (le 5 août 2013)

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    Le château de Gonnord du Xème siècle abrite un jeu de boules de fort toujours en activité. A visiter !

    Le château de Valanjou a une très longue histoire derrière lui. Château fort à pont-levis entouré de douves au Xème siècle, il est pris par les anglais en 1230, abrite Charles X en 1565, reçoit la visite du Duc d'Anjou en 1580 puis celle d'Henri de Navarre à plusieurs reprises. Incendié à la Révolution, il est vendu comme bien national en 1796. En ruine au cours du XIXème siècle, il est exploité un court instant pour ses pierres. La partie Est est sauvée par le curé de l'époque. La tour Nord est aménagée de salles de réunions et de spectacles ainsi que du fameux jeu de boules de fort animé par le "Cercle Saint Pierre".

    En 1926, le château est inscrit à l'inventaire des Monuments Historiques.

     

     

     


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