• Le petit âne est malheureux, deux minutes de tétée et sa mère le pousse

    J'ai vu comment il fait l'âne mâle pour brouter ailleurs et faire le fou pour attirer ma mère

    Ma mère me montre, me montre mais moi j'aime mieux son lait !


    3 commentaires
  •  

    Maman était tisserande

     Maman était tisserande

    C'est en visitant ce musée, en découvrant les métiers à tisser à Cholet, en écoutant le tisserand qui fait encore le fameux mouchoir rouge de Cholet que je me suis souvenue des récits de Maman qui était fière de son métier tout comme ce monsieur.

    si vous le souhaitez, vous pouvez les lire en dessous des photos

    Maman était tisserande

    Maman était tisserande

     

    ***********

    Maman est née à Monville, village industriel de la Seine Inférieure traversé par deux rivières, le Cailly et la Clèrette, elles sont utilisées depuis le Moyen-Age pour alimenter des moulins à blé d'abord puis des moulins à huile et à papier. A partir de 1820, des filatures de coton hydrauliques sont édifiées à l'emplacement des anciens moulins. 

    En 1847, les statistiques industrielles font état de 6 filatures de coton et d'un établissement mixte (à la fois filature et tissage de coton) qui occupent 820 hommes, femmes et enfants.  En 1925, Maman âgée de 12 ans (le certificat d'études en poche - 1ère du canton) y travaille. Elle commence à 5 heures du matin.

    En 1929, grand déchirement et bouleversement pour Maman, elle quitte son village pour la ville. Son père va travailler dans une grande usine de produits chimiques près de Rouen. Elle a 16 ans ... Elle aura toute sa vie la nostalgie de son village, de la rivière Clèrette qui passe près de sa maison, où son frère pêche la truite. 

    Maman sera embaûchée dans une usine qui comprend une filature de 40 000 broches, un tissage de 810 métiers dont une partie automatique tissant des étoffes de 80 cm à 2 m et une teinturerie produisant 2 000 kg de filés teints par jour. Elle produit alors près de 10 000 000 m de tissu par an.

    Un dispensaire, une cité ouvrière (en 1927) et une coopérative d'achats sont créés par la société Victor Bertel qui elle-même existe depuis 1804 à Sotteville-les-Rouen (Haute-Normandie près de Rouen).

    Désormais Maman doit se lever à 4 heures du matin. Un camion de ramassage emmène les ouvrières jusqu'au nouvel établissement qui s'étend sur 49 000 m² dont 29 400 m² couvert. Il est spécialisé dans la fabrication de cretonnes, longottes, flanelles couleurs, zéphyrs, croisés, veloutines imprimés.

    L'usine est entièrement détruite durant les bombardements de 1943 - 1944. Dans la nuit du 18/19 avril 1944 les bombardements feront 722 morts. La ligne de chemin de fer (Paris-Rouen est détruite ainsi qu'un tiers de la ville) Maman arrêtera de travailler à ce moment là.  L'usine ferme définitivement à la fin de l'année 1982. 


    5 commentaires
  •  

     

     

     

     

    Jeu de boules de fort à Valanjou

    il faut contourner l'église St Pierre

     

    Jeu de boules de fort à Valanjou

    Une jolie allée nous y mène avec tilleuls

    Jeu de boules de fort à Valanjou

    Le château de Valanjou côté piste de boules de fort

    Jeu de boules de fort à Valanjou

    Cette carte postale a été achetée à l'Office de Tourisme à Chemillé.

    L'hôtesse m'avait indiqué, très aimablement, le lieu où se jouait la boule de fort mais hélas je n'ai pas eu le temps d'aller les voir. Cette carte a été scannée par mes soins. 

    Jeu de boules de fort à Valanjou

    Ce jeu se joue essentiellement en Maine-et-Loire sur terrain couvert. La piste est faite de béton peint. Sa longueur varie de 18 à 24 mètres.

    Ce sport, classé jeu patrimonial ligérien par le Ministère de la Culture, se joue dans des sociétés sur un jeu incurvé avec des boules de 13 centimètres de diamètre aplatie de chaque côté. Sa forme particulière a pour nom méplate, c'est-à-dire qu'elle possède un côté faible légèrement évidé et un côté fort (d'où son nom) chargé d'une masse de plomb. La boule est donc constamment en déséquilibre et tombe toujours sur son fort. Son poids peut varier de 1.2 à 1.5 kg.

    La partie se joue en 10 points entre équipes de 2 ou 3 joueurs disposant de 2 boules chacun.

    La tour Nord du château de Gonnord (du Xème siècle) est aménagée de salles de réunions et de spectacles ainsi que du fameux jeu de boules de fort animé par le "Cercle Saint Pierre".


    5 commentaires
  • Le clocher de l'église St Michel de Fontevraud-l'abbaye

     

    Le clocher

    Le clocher insolite avec "ses deux yeux et son nez retroussé"

    Le Porche

    La Chapelle Saint Michel de Fontevraud l'Abbaye, située sur la place qui porte son nom, a été construite au XIIème siècle à l'initiative de l'Abbesse de l'Abbaye de Fontevraud.

    A notre arrivée, nous avons été surpris par l'entrée de l'église, devancée par une sorte de préau, rajouté au XVIIIème siècle, à la charpente de bois, bordé de colonnes et abrité des intempéries.


    5 commentaires
  • La nature et la pierre à Villandry


    votre commentaire
  •  

     

    Une anecdote amusante à propos de ce château ... Nous revenions de Villandry, nous avions bien marché dans les jardins, c'était tellement beau ! Mais il faisait chaud !!!

    Notre chauffeur a ressenti une fatigue en arrivant sur Chouzé sur Loire, elle s'est garée sur un parking sans intérêt. Elle venait de voir sur la gauche, une indication de "point de vue" et y est allée.

    Quand je suis descendue, j'ai vu ce paysage que j'ai pris en photo. Quel était ce château ? Il y avait d'autres admirateurs du fleuve royal dont des Hauts Normands comme nous. L'un de nous a demandé de quel endroit ??? Bolbec a répondu la dame ... La maman de Catherine a répondu : "comme moi" ! Ils se connaissaient !!! La dame avait été en classe avec la fille aînée de Mado.

    Ils nous ont appris qu'il s'agissait du château de Montsoreau. Il est de type féodal et Renaissance, il est situé le long de la Loire sur la commune de Montsoreau dans le département du Maine-et-Loire le long de la route de Fontevraud-l'Abbaye à Candes-Saint-Martin.

    Le château de Montsoreau se situe à un emplacement stratégique, à la confluence de la Vienne et de la Loire, et à l'intersection de 3 régions l'Anjou, le Poitou et la Touraine. Il est le seul château construit les pieds dans le fleuve.

     


    5 commentaires
  •  

    Hommage

     

     

    Je ne pensais pas qu'une photo susciterait une telle curiosité de ma part ... et un tel article. En demandant un gîte de France, plain-pied avec trois chambres et une douche, je ne pensais pas arriver dans un petit village si intéressant.

    Après l'anéantissement de l'Armée catholique et royale lors de la virée de Galerne, le général Turreau met au point un plan visant à quadriller la Vendée militaire par 12 colonnes incendiaires avec pour ordres d'exterminer tous les « brigands » ayant participé à la révolte, femmes et enfants inclus, de faire évacuer les populations neutres ou patriotes, de saisir les récoltes et les bestiaux et d'incendier les villages et les forêts, de faire enfin de la Vendée un « cimetière national » avant de la faire repeupler par des réfugiés républicains.

    De janvier à mai 1794, les colonnes quadrillent les territoires insurgés dans le Maine-et-Loire, la Loire-inférieure, la Vendée et les Deux-Sèvres. Certaines se livrent aux pires exactions, telles qu'incendies, viols, tortures, pillages et massacres des populations, souvent sans distinction d'âge, de sexe ou d'opinion politique. Ces atrocités coûtent la vie à des dizaines de milliers de personnes et valent aux colonnes incendiaires d'être surnommées « colonnes infernales ».

    Valanjou n'existait pas au moment des colonnes infernales. Les communes de Joué et de Etiau venaient de fusionner. Le 1er janvier 1974, cette nouvelle commune, Joué-Etiau fusionnera avec Gonnord et se nommera Valanjou.

    Le gîte était au bout de Valanjou, sur la paroisse de Gonnord et sur la route de la Salle-de-Vihiers (commune à 7 kms) j'ai photographié le 3 août 2013 ce monument. Le 23 janvier 1794, la colonne de Crouzat massacre 200 femmes, vieillards et enfants. On raconte que 2 femmes et 30 enfants auraient été enterrés vivants. 

                         

     


    3 commentaires
  •  

    Le plus grand jardin japonais d'Europe

    L'entrée du parc et le clocher de l'église de Maulévrier (à 10 mn de Cholet)

    www.parc-oriental.com

    Le plus grand jardin japonais d'Europe

    Le plus grand jardin japonais d'Europe

    Le plus grand jardin japonais d'Europe

    Le plus grand jardin japonais d'Europe

    Le plus grand jardin japonais d'Europe

    Le plus grand jardin japonais d'Europe

    Le plus grand jardin japonais d'Europe

    Le plus grand jardin japonais d'Europe

    Créé entre 1899 et 1910 par Alexandre Marcel, célèbre architecte orientaliste, le jardin est restauré au début des années 80 par la commune de Maulévrier et l'association du Parc Oriental.

    En 1987, il est reconnu par  3 experts japonais comme inspiré des parcs de promenade de la période Edo. Le jardin vous surprendra par la richesse de sa végétation, le cadre architectural asiatique, la taille à la japonaise et la sérénité qui s'en dégage.

    Il représente des paysages  japonais (côtes rocheuses baignées par la mer, îles et montagnes, torrents de galets, cascades) et symbolise l'horloge des saisons et de la vie.


    8 commentaires
  •  

    L’Hyrôme prend naissance sur le territoire de la commune de Saint-Georges-des-Gardes dans les Mauges. Il se dirige d’emblée vers le nord-est, direction qu’il ne quitte plus jusqu’à la fin de son parcours de 27,3 kilomètres. Il se jette dans le LAYON (rive gauche) à Saint-Lambert-du-Lattay, à une dizaine de kilomètres en amont du confluent de ce dernier avec la Loire.

     

    à deux pas de notre gîte de France (3 épis, plain-pied, 3 chambres, 1 salle de bain,

    1 douche, cuisine équipée, lave linge, sèche linge, congélateur, location de draps)

    Le château de Gonnord à Valanjou

    Le château sur l'hyrôme

    une tour : lieu de prédilection de pigeons, corneilles ...

     

    Le château un matin d'orage (le 5 août 2013)

    ********

    Le château de Gonnord du Xème siècle abrite un jeu de boules de fort toujours en activité. A visiter !

    Le château de Valanjou a une très longue histoire derrière lui. Château fort à pont-levis entouré de douves au Xème siècle, il est pris par les anglais en 1230, abrite Charles X en 1565, reçoit la visite du Duc d'Anjou en 1580 puis celle d'Henri de Navarre à plusieurs reprises. Incendié à la Révolution, il est vendu comme bien national en 1796. En ruine au cours du XIXème siècle, il est exploité un court instant pour ses pierres. La partie Est est sauvée par le curé de l'époque. La tour Nord est aménagée de salles de réunions et de spectacles ainsi que du fameux jeu de boules de fort animé par le "Cercle Saint Pierre".

    En 1926, le château est inscrit à l'inventaire des Monuments Historiques.

     

     

     


    8 commentaires
  •  

     L'abbaye de Fontevraud - quelques dates

    L'abbaye de Fontevraud - quelques dates

    4 somptueux gisants de la dynastie Plantagenêt : Henri roi d'Angleterre en 1154, Aliénor d'Aquitaine son épouse (avec un livre en mains), Richard Coeur de Lion leur fils, Isabelle d'Angoulême l'épouse de Jean Sans Terre leur fils cadet

    L'abbaye de Fontevraud - quelques dates

    Une des 4 galeries du cloître, longues de 59 mètres.

    L'abbaye de Fontevraud - quelques dates

    L'abbaye de Fontevraud - quelques dates

    1101 : Robert d'Arbrissel, prédicateur originaire de Bretagne, fonde dans le vallon de la Fontaine d'Evraud une communauté double avec prééminence des femmes. L'ordre fontevriste est dirigé pendant 700 ans par 36 abbesses, elles sont de haute noblesse, parfois de sang royal, ainsi Louise et Renée de Bourbon.

    1189 - 1204 : Fontevraud devient nécropole royale, abritant notamment les sépultures d'Henri II Plantagenêt, de Richard Coeur de Lion et d'Aliénor d'Aquitaine.

    1790 - 1792 : Avec la suppression des ordres religieux, les moines se dispersent, le mobilier est vendu ; les dernières moniales et l'abbesse, Julie d'Antin, sont chassées en septembre 1792.

    1804 : L'abbaye est transformée en maison centrale de détention par décret impérial ; les premiers prisonniers, hommes, femmes, enfants (dès 7 ans), arrivent en 1814. La centrale de Fontevraud en accueillera jusqu'à 2000. Elle était réputée la plus dure de France après Clairvaux. Les prisonniers travaillent dans des ateliers de serrurerie, de tissanderie, de rempaillage de chaises, de confection de boutons de nacre.

    1939 - 1944 : Plusieurs centaines de résistants sont incarcérés à Fontevraud ; beaucoup sont déportés, et dix fusillés sur place.

    1963 : La vie pénitentiaire s'achève officiellement. Une campagne de restauration, débutée sous la période carcérale, poursuit la transformation des lieux. Les derniers détenus partiront en septembre 1985.

    2000 : inscription sur la liste du patrimoine mondial par l'UNESCO dans le cadre du Val de Loire - patrimoine mondial


    4 commentaires
  •  

     

    avec ses drôles de clochetons à écailles, la tour d'Evraud a longtemps intrigué les historiens, elle est du XIIème siècle. C'est un fumoir à saumons, avec les foyers dans les absidioles ventilées par des fentes et, au centre, la haute cheminée octogonale. Lucien Magne, disciple de Viollet-le-Duc, y ajoute quelques lanternons.

    L'abbaye de Fontevraud fut fondée en 1101. Je vous en parlerai une autre fois.


    5 commentaires
  • Un massereau de pierre

    Un massereau de pierre

    Un massereau de pierre

    Une nouvelle énigme : voici un cavereau et dessus un massereau de pierre qui porte un pivot creux, une lanterne ... çà vous éclaire ?

    Dans le cavereau, des gens se sont réfugiés pendant les guerres.

     


    7 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique