La chapelle Notre-Dame de Bon Port, que l'on doit à l'architecte Raymond Jules Lopez, est récente puisque construite en 1963. Elle est la chapelle des marins et est située à proximité du port.

De conception moderne, son entrée présente un navire stylisé en ardoise. Son intérieur est tout en bois et la partie nord est constituée d'un immense vitrail représentant la Vierge dans un décor marin.

Cinq maquettes trônent au-dessus de l'autel : des navires sous voiles, marchands, de pêche ou voiliers de plaisance.

Les deux navires de plaisance sont :

- un sloop à la coque blanche et vernie,
- un voilier deux mâts gréé pour la course, à la coque vernie et bleue.

Les navires sous voiles sont constitués :

- d'une caïque, embarcation traditionnelle des côtes normandes,
- d'une goélette franche, à la coque noire et jaune-ocre, le "Saint-George".
- d'un autre navire deux-mâts, une goélette carrée à la coque noire, blanche et verte, ofrant une figure de proue.

A l'entrée de l'église, de plaques de marbre commémorent la mémoire des marins disparus.

Non, je ne suis pas allée à Giverny aujourd'hui ... Il pleut, il pleut (pour changer) et il fait surtout 15° !

Ce sont des photos prises par moi en mai 2009 : les jardins de Claude Monet, le pont japonais qui est célèbre, peintres dans le village de Giverny, la tombe du célèbre peintre que j'aime tant.

Bonne promenade

Pas de thème précis ... Comme j'ai trouvé ce poème, j'ai choisi d'en mettre deux : St Valéry-sur-somme (80) et Les Andelys (27) 

L a religion chrétienne craignant le Mal
A vait recours à des gardiens du Bien, monstres hideux...

G argouilles, le jour inertes dans leur pierre
A ilées pour la chasse nocturne aux démons
R éfugiées à la cime des cathédrales leur sanctuaire
G ueules austères telle celles des dragons
O uvertes vomissant
U ne eau de pluie millénaire
I nventions humaines se dressant
L ivides au-dessus du mortel hère
L a légende raconte qu'à l'approche du Mal
E lles hurlaient comme loups à la pleine lune, défenderesses des Maisons de Dieu..

St Ambroise et la Vierge Marie

du XVème et XIVème siècle 

Gisant de Geoffroy Fae (XIVème siècle) - Abbé du Bec et Evêque d'Evreux

L'église abbatiale occupe une des ailes de la construction. L'intérieur contraste avec l'aspect extérieur, avec une longue salle lumineuse (plus de 75 mètres) au plafond voûté.

Seules quelques statues issues de l'ancienne église décorent cet espace par ailleurs d'une grande sobriété. Le sarcophage d'Herluin, le fondateur de l'abbaye, est placé au centre de la salle.

Le Bec : Rivière de l'Eure, qui prend sa source à Bosrobert, canton de Brionne, passe au Bec-Hellouin, et se jette dans la Risle à Pont-Authou, canton de Montfort-sur-Risle

L'entrée de l'abbaye est gardée par la tour Saint-Nicolas, une construction aux dimensions plutôt imposantes ! Elle fut construite au milieu du XVe siècle, signe du redressement de l'abbaye après les destructions subies pendant la guerre de Cent Ans. Sa base carrée mesure onze mètres sur chacune de ses faces, tandis que sa hauteur culmine aujourd'hui à 45 mètres (elle atteignait 60 mètres jusqu'en 1810, lorsque sa flèche fut détruite par un incendie). Le clocher supportait 4 cloches dont le poids massif faisait 12 tonnes en tout.

Huit statues de Saints habillent la façade de cette tour, leur nom est écrit

en silex noir incrusté dans la pierre

Etendant leurs ailes en une double équerre orientée au sud, les bâtiments conventuels, qui furent reconstruits entre 1742 et 1750 par les moines de la Congrégation de Saint-Maur, offrent au regard un splendide ensemble architecturale de style régence.

A cette époque, l'architecture monastique se rapproche beaucoup de l'architecture civile. Deux mots peuvent servir à la caractériser : espace et lumière. Les larges baies vitrées ouvrant sur d'amples volumes donnent à l'ensemble cet aspect grandiose, qui nous étonne aujourd'hui, mais qui illustre bien le souci de rendre gloire à Dieu dans tous les aspects de la vie conventuelle.

L'aile du réfectoire se déploie perpendiculairement à la rivière sur une longueur de 75m. Tout comme celle du dortoir, en retours d'équerre, qui mesure 66m, elle comprend un rez-de-chaussée éclairée par d'immenses baies en plein cintre, à clefs ornées de cartouches rocaille, tous différents les uns des autres, où voisinent fruits, coquilles, feuillages ou trophées, et un étage supérieur aux fenêtres à cadre saillant, dont le linteau est légèrement arqué. Elles sont surmontées d’une clef ornée d’une petite console sur laquelle se dresse une feuille d’acanthe.

Majestueuse et paisible, l'Abbaye étend ses splendides bâtiments au fond de la vallée du Bec, cette petite rivière qui lui a donné son nom.

Troisième et dernière implantation de la communauté fondée par Herluin en 1034, les moines s'y installèrent en 1073.

Commença alors au long des siècles une lente succession de constructions, de destructions, d'agrandissements divers, dont les bâtiments actuels ne sont que la dernière étape réalisée pour sa plus grande partie aux XVIIème et XVIIIème siècles.

Un puits à La Bouille (Seine-Maritime)

Sur la margelle du puits